La nature souffle un peu, depuis que le confinement a été mis en vigueur. On pourrait croire qu’elle nous a envoyé un message, comme un signal d’alarme fort car il touche le monde entier.
L’ancien ministre de l’Ecologie, Nicolas Hulot, avait même estimé, lors d’un interview au 6ème jour du confinement, que « nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature ».
Pendant que nous, les hommes, devons limiter nos contacts et nos déplacements, l’environnement profite des effets positifs de ce confinement.
J’ai répertorié quelques points positifs ci-dessous :
Un effet positif du confinement : l’air est moins pollué
Grâce au confinement, on constate une amélioration de la qualité de l’air dans les villes du monde entier.
Les transports et les industries étant quasiment à l’arrêt, la pollution atmosphérique a diminué de façon spectaculaire.
Et par conséquence, dans les grandes agglomérations, les crises d’asthme qui finissent aux urgences se font moins nombreuses que d’habitude.
Je n’ai pas réussi à trouver un chiffre précis, mais en lisant divers articles scientifiques, il en ressort que le nombre de mort épargnés grâce à la baisse de la pollution est considérable.
Avantage pour l’environnement : le réchauffement climatique est moins impacté
On ne se déplace pratiquement plus, autrement qu’à pied, et la planète nous dit merci. En effet, les émissions de CO2 baissent.
Ce gaz à effet de serre étant grandement responsable du réchauffement climatique, celui-ci est moins aggravé.
Les animaux reviennent pendant que nous sommes en confinement
Des daims ont été vus dans des rues désertes de centre ville. Des dauphins ont été aperçus dans des ports italiens et à Marseille.
La faune semble moins peureuse pour revenir proche des citadins, car le mouvement et le bruit des véhicules et des piétons y sont moins perturbants. Les oiseaux se détendent, on a l’impression de plus les entendre chanter qu’avant.
Un bienfait du confinement : on consomme moins et mieux
La majorité d’entre nous avons plus de temps pour faire soi-même sa popote, ses produits, et c’est mieux pour notre santé car il n’y a pas d’additifs chimiques ni de conservateurs.
On se cuisine des gâteaux soi-même, et on évite ainsi d’acheter des biscuits avec plein d’emballages dans les supermarchés. On prend le temps de se faire sa pâte à pizza, sa pâte à tarte, son pain… avec des produits de base, comme les œufs, la farine et le beurre. C’est le genre de chose que l’on prend moins le temps de faire le reste de l’année.
On ne va plus au supermarché, car c’est trop risqué au niveau sanitaire avec toutes les personnes qui y passent. Du coup, on achète directement au producteur local qui vient livrer ses paniers de fruits et légumes sur la place, avec un horaire précis pour le récupérer. On privilégie ainsi les circuits-courts. On privilégie aussi les petits commerçants en allant au fromager et au boucher du coin.
On reprise ses vêtements troués puisqu’on ne peut pas s’en acheter de nouveaux.
On se met à faire soi-même ses cosmétiques naturels car on a du temps.
Ce sont autant de gestes écolos qui sont très bénéfiques pour l’environnement.
Le confinement est peut-être l’opportunité de prendre de bonnes habitudes et de réfléchir à un autre modèle économique qui serait compatible avec la protection de l’environnement.
Un groupe de députés a d’ailleurs proposé de « coupler la relance économique à une transformation de notre société en faveur du climat, de la biodiversité, de la santé et de la justice sociale. »
Une fois que ce confinement sera levé, gardons bien en tête que nous devons protéger l’environnement chaque jour.